TAHAR HADDAD

Né à Tunis en 1899, il fait ses études a la mosquée Ezzitouna où il obtient le diplôme « Attatoui’ ». En 1919, il est expulsé des examens du diplôme de droit, en raison de ses opinions et de ses prises de positions considérées par les conservateurs comme incompatibles avec l’Islam.

Il adhère au Parti libre du Destour tunisien dés sa création en 1920 G. il a participé, aux cotés de Mohamed Ali Al-Hammi (1894-1928 G.), à la fondation du premier mouvement ouvrier tunisien autonome, indépendant des syndicats français.

Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé « les travailleurs tunisiens et l’avènement du mouvement syndical », édité en 1927 G. A la suite de l’édition, en 1930 G, de son ouvrage « Imraatouna fi achari’a walmojtamaa » (Notre femme dans de la chari’a et dans la socité) il fut l’objet de persécutions de la part des cheiks de la Zitouna , des conservateurs et des éléments tendancieux et dut se retirer de la vie publique jusqu’à sa mort le 7 Décembre 1935.

En 1975, la Maison Arabe du Livre lui édita un ouvrage intitulé « Khaouater » (reflexions).