A. KACEM CHEBBI

Né en 1909 au village Ach-Chebbia, dans la banlieue de Tozeur, il a appris par cœur le Coran. Après s’être initié, sous l’égide de son père, aux règles fondamentales de la langue arabe, il rejoint, en 1920 G., la Mosquée EZ-ZITOUNA ou il obtient le diplôme Attatouia. Puis il s’inscrit à l’école tunisienne de droits mais, à la suite du décès de son père, il interrompt ses études en 1929 pour se consacrer aux affaires de sa famille. Atteint de cardiomégalie, il s’éteint le 9 Octobre 1934 G., après de longues souffrances.

Connu pour sa grande intelligence et sa tendre sensibilité, il s’intéresse aux problèmes de sa patrie, tout en se passionnant de l’innovation en matière de littérature aux fins de l’adapter aux préoccupations de la vie. En effet, dans sa conférence ayant pour thème « l’imaginaire poétique chez les arabes », il s’éleva contre la littérature ancienne et fit sortir la poésie de ses sentiers battus en la versifiant dans une langue à la fois fluide, fine, pleine de suggestivité et dépourvue de tout apprêt et de toute complication.

Il est l’auteur d’un recueil de poésie intitulé « Aghani Al-Hayet » (chants de la vie), de plusieurs correspondances et mémoires.